Le japon, il ne faut pas croire les rumeurs qui disent que ce pays n’essaye pas d’avancer technologiquement et tactiquement de façon militaire. Chaque pays à ses secrets et son coin sombre. Mon passé en est la preuve. Je ne me souviens pas vraiment de mes parents. Je sais juste qu’ils étaient pauvres. Enfin je ne m’en souci pas trop et ne souhaite pas les revoir en fait. Vendre son fils pour quelques bouts de papier ayant une valeur seulement sociale, ça me donne envie de gerber. C’est ce genre de personne qui devrait crever d’en la douleur la gueule grande ouverte.

Mais revenons-en à moi, à qui m’ont-ils vendu ? Eh bien à l’armée. Bien que cela soit un projet officieux, le japon à essayer de reconstituer une armée avec des soldats particuliers. Des soldats qui auraient été élevés depuis le plus jeune âge pour en faire des machines de guerre. Il ne se pose pas de question, il tire juste. Comment faire cela, prenez des enfants jeunes, mais pas trop pour qu’il comprenne les ordres. Vous les envoyez dans un camp d’entraînement secret, car ce n’est pas bien de le dire tout haut qu’on élève des enfants au combat puis vous leur apprenez à tuer de sang-froid, ainsi que de survivre dans les conditions les plus horribles.

Officiellement, nous n’étions que des enfants fantômes. Existant que pour servir notre pays, personne ne se souciaient de nous, encore moins l’État qui ne voyait comme des armes avec une intelligence et une conscience. Mais nous nous plaignons encore moins. On nous a appris à nous taire et subir. Même quand on était malade ou mourant, on subissait. De nombreux camarades sont morts sous mes yeux alors que j’étais très jeune, dans les 14 ans. Ses horreurs seront gravées dans ma mémoire à toujours, je pense. J’ai toujours été dégouté d’avoir été traité comme ça, mais je ne me plaignais pas, car on me dressait à ne pas me plaindre et suivre les ordres. C’est sûrement pour cela que j’ai développé une grande allergie à l’autorité maintenant et aux règles.

Pourtant, ce projet fut démantelé le jour ou des journalistes ont découvert le camp par je ne sais quel moyen. L’État fut obligé de faire le nettoyage de cette affaire, ça fait un peu trop tâche vous ne trouvez pas ? Les journalistes qui étaient venus enquêter furent arrêtés et les enfants du camp tué et exterminé. Enfin presque tous, quand on élève un enfant à la survie, il faut s’attendre à ce qu’il survive. Ainsi, moi et un groupe de camarade avant réussi à échapper à ce génocide. À vrai dire, c’était plutôt un miracle et un supplice. Resté des heures entre les cadavres, la boue et le sang étaient vraiment dur. Il fallait choisir aussi le bon moment pour fuir, mais on y est arrivé.

Après cet évènement, je ne sais pas ce que sont devenu le peu de survivants, en fait, on est parti chacun de nos côtés, on nous a appris à nous débrouiller par nous-même, pas à rester dans un groupe ou une erreur entraîne la chute du groupe. Après cela, je dois avouer que la vie n’a pas été facile. Elle s’est résumée à voler, tuer et survivre dans la rue. Je n’étais pas prédisposé à demander de l’aide du fait que l’on m’a appris à ne pas parler de ce que je savais, mais aussi à me débrouiller seul.

C’est aussi comme ça que j’en venu à tuer ou commettre des crimes pour de l’argent. Tout était bon pour survivre. Et j’ai grandi dans cette mentalité et cette vie de mercenaire. On louait mes services pour faire le sale boulot. Aujourd’hui je suis connue comme « la faucheuse » et suis réputé pour mon travail. Mais je suis aussi un criminel aux yeux de cette société.